Référencement vocal : Comment optimiser vos contenus en SEO ?

Référencement vocal et local sont très proches. Il est donc essentiel d’employer les leviers de SEO local pour optimiser vos pages afin de remonter dans les résultats vocaux… Et de penser à bien compléter votre fiche d’établissement Google pour que les informations pratiques soient servies dans les résultats (en réponse à une demande d’adresse, d’itinéraire, d’horaires, de contact téléphonique…).

Puisque les requêtes orales sont souvent formulées comme des questions, il faut proposer des contenus qui y répondent de façon claire, précise, détaillée et simple. Pensez à placer la question dans les balises H1 et title, et n’hésitez pas à en formuler des variantes pour couvrir les différents cas de figure.

La qualité d’écriture est toujours importante en SEO, mais c’est encore plus vrai pour la recherche vocale. Parce que les assistants vocaux viennent chercher des informations qu’ils puissent lire facilement, il faut donc bien structurer le contenu avec des balises Hn, faire des phrases courtes, être didactique, et éviter les fautes d’orthographe ou de syntaxe.

Exit les mots-clés génériques : optez pour des requêtes conversationnelles, de type « longue traîne », pour correspondre aux demandes des internautes formulées en langage naturel. Par ailleurs, focalisez-vous moins sur les mots-clés eux-mêmes que sur la qualité de la réponse apportée, sur la structure de la page, et sur sa richesse sémantique.

Face à des requêtes formulées comme des questions, via des phrases longues et construites en langage naturel, il faut s’intéresser à l’intention des utilisateurs. Une question du type « à quelle heure ouvre le magasin X ? » exprime une intention sur laquelle il est difficile de se tromper : tout le contenu doit chercher à y répondre.

Les données structurées sont employées en SEO pour créer des extraits enrichis dans la SERP : des informations additionnelles particulièrement adaptées à la recherche vocale, à l’image du « Knowledge Graph ». Ces données n’ont pas de poids en référencement naturel, mais elles apportent des réponses très pointues aux internautes.

En SEO vocal, il est indispensable de proposer des pages optimisées pour les appareils mobiles. Les résultats doivent pouvoir s’afficher sur les écrans des smartphones et des tablettes. Autre point important : la vitesse de chargement, car l’utilisateur attend une réponse immédiate dans l’optique de réaliser une action (comme se rendre dans une boutique).

Une question s’accompagne très souvent de nombreuses autres. Google l’a bien compris avec ses « Autres questions posées », qui répondent d’emblée aux « quoi », « qui », « comment », « où », etc. Une bonne façon de se positionner consiste à répondre à toutes ces questions dans une même page, via une FAQ bâtie autour des interrogations récurrentes des internautes.

La Position Zéro est un résultat qui s’affiche tout en haut de la SERP. Ce snippet est essentiel en recherche vocale, puisque les assistants intelligents lisent un extrait du contenu ainsi positionné lorsqu’il existe, ou, à défaut, vont puiser dans les premiers résultats de la SERP. Pour se référencer en Position Zéro, la page doit proposer une réponse concrète et concise à la question posée (entre 30 et 50 mots) dans un paragraphe situé après l’introduction, intégrer la question dans son titre H1 et dans sa balise title, être bien structurée (idéalement avec des listes à puces), privilégier les phrases simples et courtes, et avoir un contenu riche (entre 500 et 1 000 mots). Pensez aussi à placer des balises « speakable » pour indiquer aux robots de Google les sections de la page les plus adaptées à la lecture par synthèse vocale. Enfin, il faut que le contenu soit plus pertinent que la concurrence… et avoir un peu de chance !